Journaliste, Ecrivain, romancier, il a parcouru "Le Monde" (le journal) pendant près de trente ans. Depuis la parution de son premier article en 1981 -- alors qu'il était étudiant -- jusqu'à la soirée du 11 février 2011 où dans son éditorial il dit : "Au revoir et merci" à ses collaborateurs et aux lecteurs, en quittant sa fonction de Directeur.
Eric Fottorino aura connu à ce poste depuis 2007, toutes les joies, mais aussi toutes les galères d'un journal du soir confronté aux nouvelles technologies et à la puissance du net.
Mais, qui connaît le CYCLISTE ? ...
COURRIR "LE MIDI LIBRE"
Photo Eric Fougere/VIPImages
Certes,
il n'a jamais été un "grand" champion, mais il assouvi sa passion de
jeunesse en gagnant "une vingtaine d'épreuves sur route et sur piste,
décrochant deux titres de champion universitaire et remportant quelques belles
courses dans les côtes de Vendée, des Deux-Sèvres, et de Charente, lorsqu'il
vivait à La Rochelle" (1)
vivait à La Rochelle" (1)
Qu'est-ce
qui lui prend en cette année 2000, la quarantaine venant, de vouloir
"faire" "Le Midi Libre" et de s'attaquer à "La Croix
Neuve" de Mende ou au Mont St Clair de Séte ? Peut-être parce que
"la pratique du vélo permet de (re)partir dans la vie d'un bon pied.
Tête baissée, mais tête haute, tête en l'air, tête joyeuse. Le vélo est une
fête qui dure toute la vie". (1)
Cette
aventure de la quarantaine il la vivra plusieurs mois avant le départ ; tout
d'abord en reprenant le footing au "Jardin des Plantes", et en
aménageant ses horaires au "Monde", car il est à l'époque
"Rédacteur en Chef" sous la direction d' Edwy Plenel. C'est
d'ailleurs en proposant de jouer un double rôle --- coureur et
journaliste --- courant l'étape et racontant "son" vécu" dans
les colonnes du journal qu'il obtient l'adhésion de sa hiérarchie et du
Directeur de la Communication qui l'aidera à obtenir les autorisations
nécessaires, notamment de l' UCI (Union Cycliste Internationale).
Après
le footing, ce sera les heures de vélo sur le circuit de Vincennes, ou du côté
de St Germain-en-laye, les stages avec des pros à Hyères et le retour à
Neuilles-sur-mer où il retrouvera les côtes de sa jeunesse. Jour après jour
Eric Fottorino nous raconte ses efforts, ses rencontres, ses souvenirs.
Il
n'oublie pas non plus de parler de "son" père, ce kiné au teint mat,
venu de Tunisie, qui avait séduit sa mère et leur avait donné son nom à tous
les deux. Il en parlera plus longuement dans deux livres publiés chez Gallimard
:
"L'Homme
qui m'aimait tout bas" (2009) et "Questions à
mon père" (2010)
Il
reviendra aussi sur son aventure de "coureur-journaliste" en publiant
le récit de ses étapes du "Midi Libre" dans "Petit éloge de
la bicyclette" paru chez "Gallimard" en 2007.
(1)
"Je pars demain" - Stock - 2001
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