et comment s'en protéger...
Pierre WEILL, Ingénieur agronome, explique dans son livre "MANGER on s'occupe du reste", comment ceux qu'il appelle "le TRIO SATANIQUE" (lobby alimentaire, publicités télévisées, et grande distribution) sont en train de détruire notre santé.
Déjà auteur de "Tous gros demain" (2007) et "Mon assiette, ma santé, ma planète" (2010), il appuie aujourd'hui encore son analyse, en fustigeant le système.
"Des élévages aux usines de transformation, puis des centres de distribution, jusqu'à notre table et nos assiettes, chaque maillon de cette chaîne alimentaire compliquée construit ou détruit notre santé, celle de notre famille, celle de notre terre. Un fossé immense s'est creusé. Il sépare les producteurs d'aliments de leurs consommateurs".
Pierre Weill poursuit en affirmant :
On en est arrivé là "par la mise en place d'une logistique de masse et des monocultures qui l'accompagnent"
Il appuie encore plus fort en poursuivant :
"Ce qui se passe entre les laboratoires, circuits de grande distribution et grands groupes alimentaires est une menace parfois mortelle pour la santé des habitants de cette planète".
De temps à autre, un scandale éclate (cf : les lasagnes au cheval...) comme une bulle sur le cratère d'un volcan, puis tout retombe.
Comme fondateur de l'association "Bleu,blanc,cœur" il termine cependant son ouvrage en encourageant les éleveurs, le "bouillennement" des paysans et les consommateurs avertis "pour passer d'une consommation quantitative délétère à une consommation qualitative qui fait le bonheur des amateurs...et des cardiologues".
Avec "LA RUCHE QUI DIT OUI" on a "un peu" l'impression d'être dans la bonne direction.
C'est d'ailleurs ce que souligne Anne-Sophie NOVEL dans : "La vie share" en parlant des "RUCHES".
"La Ruche qui dit oui" incite les consommateurs à se regrouper en ruches, à collecter leur commandes pour générer ensuite des achats groupés auprès des producteurs de (leur) région".
Il y a certainement une "Ruche" près de chez vous (voir la carte sur "laruchequiditoui.fr), "et s'il n' en a pas, si vous avez du temps, les outils pour vous accompagner pour en créer sont aussi sur ce site".
Anne Sophie NOVEL est "Docteur en économie" et journaliste spécialisée dans le développement durable.
SOURCES :
"MANGEZ, on s'occupe du reste. Pour en sortir avec les scandales alimentaires" Pierre WEILL (Plon)
"La vie share, mode d'emploi" Consommation, partage et modes de vie collaboratifs
de Anne-Sophie NOVEL Editions "Alternatives" collection manifestô.
PERSPECTIVES
mercredi 19 février 2014
LA MALBOUFFE TUE
mardi 17 décembre 2013
C'est qui "Les JEUNES" ?
Comme cela est venu, un soir de décembre 2013,sans autre intention que de réfléchir à nos "représentations"...
Y'a des jeunes hommes... Y'a des jeunes femmes...
Y'a des jeunes sans le sou... Y'a des jeunes friqués...
Y'a des jeunes handicapés... Y'a des jeunes qui pètent la santé...
Y'a des jeunes tri-lingues... Y'a des jeunes qui parlent pas bien le français...
Y'a des jeunes travailleurs... Y'a des jeunes qu'en foutent pas une rame...
Y'a des jeunes qui consument... Y'a des jeunes qui consomment ...
Y'a des jeunes hétéros... Y'a des jeunes homos...
Y'a des jeunes "blancs becs"... Y'a des jeunes noirs polis...
Y'a des jeunes qui conduisent... Y'a des jeunes qu'on éconduise...
Y'a des jeunes mariés... Y'a des jeunes célibataires...
Y'a des jeunes qui s'engagent... Y'a des jeunes qu'on dégage...
Y'a des jeunes qui s'expatrient... Y'a des jeunes qui cherchent leur patrie...
Y'a des jeunes qui volent... Y'a des jeunes qui donnent...
Y'a des jeunes qui crachent Y'a des jeunes qui nettoient
par terre... les trottoirs...
Y'a des jeunes isolés... Y'a des jeunes embrigadés...
Y'a des jeunes qui sont vieux... Y'a des vieux qui sont jeunes...
etc...
Et puis, y'a des vieux cons... Heureusement, y'a des jeunes...
Y'a des jeunes hommes... Y'a des jeunes femmes...
Y'a des jeunes sans le sou... Y'a des jeunes friqués...
Y'a des jeunes handicapés... Y'a des jeunes qui pètent la santé...
Y'a des jeunes tri-lingues... Y'a des jeunes qui parlent pas bien le français...
Y'a des jeunes travailleurs... Y'a des jeunes qu'en foutent pas une rame...
Y'a des jeunes qui consument... Y'a des jeunes qui consomment ...
Y'a des jeunes hétéros... Y'a des jeunes homos...
Y'a des jeunes "blancs becs"... Y'a des jeunes noirs polis...
Y'a des jeunes qui conduisent... Y'a des jeunes qu'on éconduise...
Y'a des jeunes mariés... Y'a des jeunes célibataires...
Y'a des jeunes qui s'engagent... Y'a des jeunes qu'on dégage...
Y'a des jeunes qui s'expatrient... Y'a des jeunes qui cherchent leur patrie...
Y'a des jeunes qui volent... Y'a des jeunes qui donnent...
Y'a des jeunes qui crachent Y'a des jeunes qui nettoient
par terre... les trottoirs...
Y'a des jeunes isolés... Y'a des jeunes embrigadés...
Y'a des jeunes qui sont vieux... Y'a des vieux qui sont jeunes...
etc...
Et puis, y'a des vieux cons... Heureusement, y'a des jeunes...
Y'a des jeunes filles qui jouent du jazz, et une petite fille qui écoute... |
mercredi 4 décembre 2013
REGISTRE SOUTENU DE GROS MOTS
LA RENCONTRE D'URBAIN ET DE COLLINE
Ils avaient des prénoms taillés sur mesure. Lui natif de la petite ceinture, autant dire de Paris (le pari urbain) ; elle, le visage rosi par son origine rurale.
Ils se sont rencontrés, par hasard, à l'âge où l'on prend des décisions qui vous conditionnent toute votre vie.
Élevé sur le bitume, nostalgique du macadam, il choisit, comme major de promotion, de "s'expatrier" disait-il, à la campagne. Ses potes l'avaient surnommé "PUBLIC", dans cette école où l'on forme les cadres de la nation. Le jeune "Urbain" délaissant les carrières préfectorales, abandonnant la management, voulait se faire du blé dans la culture biologique, avant même de savoir où ses potes iront...
Il saisit l'occasion d'une invitation d'un de ses cousins "trépané des burettes" (1) pour "programmer" (encore un zeste de management) un séjour dans le Berry, désormais appelé "nouveau centre". Là-bas le refus de la Modem-nisation envahissait les régions limitrophes où la poésie n'avait plus cours (déjà en vacances) et les strophes étaient en cata.
Arrivé sur place, après avoir quadrillé son espace d'investigation entre les "zones désertifiées" (2) et "les hameaux à l'abandon" (3), il du d'abord s'enquérir d'une masure disponible pouvant recevoir ses besoins sur une assise durable.
Autrement dit, il cherchait un "lieu d'efforts" (4) pour y poser "le fondement de son humanité" (5).
(1) femmelette ; (2) cul de sac ; (3) tas de ruines ; (4) des chiottes ; (5) son cul.
Soulagé de pouvoir reprendre ses pérégrinations, il ne rencontra cependant sur les chemins vicinaux que des passants à la "fonction neuronale défaillante" (6).
Apercevant une "marée chaussée de deux roues" (7), il leur demanda conseil pour trouver où se sustenter en une compagnie moins "gastéropodes des synapses" (8).
L'auberge qu'on lui conseilla n'avait pas comme clients que des "citadins sur le retour" (9). Il y avait aussi d'anciens "BCBG" devenus "babacools" qui pourraient alimenter son souci "d'exhumer les ténèbres locales" (10).
La patronne --- qui le plaça au fond de la salle, pour qu'il ne trancha pas trop d'avec les autres "gauchers des deux mains" (11) --- bénéficiait d'une "surcharge pondérale proéminente" (12) qui témoignait d'un goût pour la cuisine roborative et n'en faisait pas une "amazone de hamac" (13).
Bien qu'arrivé un peu en retard pour le dernier service, il eut droit à l'intégralité du menu du jour :
- du "souteneur" (14) au vin blanc en entrée, au "coulant" (15) qui pue moins dans la bouche que sur le plateau, en passant par la palette à la diable que seuls les peintres du dimanche peuvent voir en peinture.
Il s'efforça de "faire bonne chair" (16).
On lui proposa un "remonte-pente" (17) pour qu'il ne tombe pas avant d'arriver à la mairie située en haut du village.
(6) des débiles ; (7) gendarmes à vélo ; (8) lent des neurones ; (9) bouseux ; (10) fouille-merde ; (11) cornichon ; (12) gros boudin ; (13) feignasse ; (14) maquereau ; (15) maroilles ; (16) apprécier ; (17) calva.
Le maire "est en déplacement rapide" (18) lui indiqua la secrétaire. C'est l'expression que l'on emploie ici pour justifier les allers-retours du magistrat dans "une maison de tolérance" (19).
C'est donc à la secrétaire qu'il exposa son projet de laisser désormais "suspendre ses gonasses" (20) dans les prés environnants afin, par une culture sans OGM, de pouvoir faire pousser ses céréales complètes en n'y ajoutant que du "concentré de miasmes putrides" (21).
Inculte sur le sujet, la secrétaire lui conseilla de s'adresser au "locataire du clocher" (22) qui dans ce village faisait aussi fonction de précepteur, car suffisamment instruit pour faire progresser les quelques "intermittents de la raison" (23) renvoyés de toutes les écoles publiques du voisinage.
Mais Urbain manqua vraiment de chance ce jour là, car le titulaire était également absent. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de quitter son presbytère en emportant les burettes et la bouteille de vin de messe.
Ce fut Colline, la jeune bonne du curé qui écouta alors cet "afficheur d'égo 3 par 4" (24). Il essaya de la convaincre de l'intérêt du projet, mais cela ne rentrait visiblement pas dans le champ des perspectives de la donzelle. Élevée à la campagne, n'ayant connu que les chemins croteux, elle avait pris des cours par correspondance entre Chatelet et République, car elle rêvait de monter à Paris.
(18) en goguette ; (19) bordel ; (20) couilles ; (21) fumier ; (22) le curé ; (23) branques ; (24) frimeur.
Ils restèrent un moment ensemble, attendant le retour du prêcheur, comme "éprouvant quelques difficultés à saisir les enjeux de la situation" (25). Ils étaient confrontés dans leurs têtes à une "désorganisation de leurs systèmes référentiels" (26).
De retour et de concert, le maire et le curé qui revenaient du diable vauvert, eurent droit à un dernier exposé des illusions respectives de la bonne et du jeunot.
Avaient-ils passé l'après-midi ensemble, tel Pépone et Don Camillo réconciliés, nul ne le saura. Mais ils prièrent la jeunesse "d'aller voir ailleurs" (27).
L'histoire ne dit pas si les projets respectifs de nos deux tourtereaux, "sortis d'une altération de leurs facultés cognitives" (28), réussirent à voir le jour, ou si "manoeuvrés dans l'illusion ils les conduisirent dans une impasse" (29).
(25) des abrutis ; (26) c'était le bordel ; (27) aller au diable : (28) un peu cinglé ; (29) se faire entuber.
Ce petit récit de l'auteur du présent blog, doit beaucoup à Gilles Guilleron, auteur du "Petit livre des Gros mots" (a) dont, outre les définitions, il donne des variantes en "registre soutenu" qui ont été utilisées tout au long du présent récit, en italiques.
(a) First Editions - www.efirst.com
Il saisit l'occasion d'une invitation d'un de ses cousins "trépané des burettes" (1) pour "programmer" (encore un zeste de management) un séjour dans le Berry, désormais appelé "nouveau centre". Là-bas le refus de la Modem-nisation envahissait les régions limitrophes où la poésie n'avait plus cours (déjà en vacances) et les strophes étaient en cata.
Arrivé sur place, après avoir quadrillé son espace d'investigation entre les "zones désertifiées" (2) et "les hameaux à l'abandon" (3), il du d'abord s'enquérir d'une masure disponible pouvant recevoir ses besoins sur une assise durable.
Autrement dit, il cherchait un "lieu d'efforts" (4) pour y poser "le fondement de son humanité" (5).
(1) femmelette ; (2) cul de sac ; (3) tas de ruines ; (4) des chiottes ; (5) son cul.
Soulagé de pouvoir reprendre ses pérégrinations, il ne rencontra cependant sur les chemins vicinaux que des passants à la "fonction neuronale défaillante" (6).
Apercevant une "marée chaussée de deux roues" (7), il leur demanda conseil pour trouver où se sustenter en une compagnie moins "gastéropodes des synapses" (8).
L'auberge qu'on lui conseilla n'avait pas comme clients que des "citadins sur le retour" (9). Il y avait aussi d'anciens "BCBG" devenus "babacools" qui pourraient alimenter son souci "d'exhumer les ténèbres locales" (10).
La patronne --- qui le plaça au fond de la salle, pour qu'il ne trancha pas trop d'avec les autres "gauchers des deux mains" (11) --- bénéficiait d'une "surcharge pondérale proéminente" (12) qui témoignait d'un goût pour la cuisine roborative et n'en faisait pas une "amazone de hamac" (13).
Bien qu'arrivé un peu en retard pour le dernier service, il eut droit à l'intégralité du menu du jour :
- du "souteneur" (14) au vin blanc en entrée, au "coulant" (15) qui pue moins dans la bouche que sur le plateau, en passant par la palette à la diable que seuls les peintres du dimanche peuvent voir en peinture.
Il s'efforça de "faire bonne chair" (16).
On lui proposa un "remonte-pente" (17) pour qu'il ne tombe pas avant d'arriver à la mairie située en haut du village.
(6) des débiles ; (7) gendarmes à vélo ; (8) lent des neurones ; (9) bouseux ; (10) fouille-merde ; (11) cornichon ; (12) gros boudin ; (13) feignasse ; (14) maquereau ; (15) maroilles ; (16) apprécier ; (17) calva.
Le maire "est en déplacement rapide" (18) lui indiqua la secrétaire. C'est l'expression que l'on emploie ici pour justifier les allers-retours du magistrat dans "une maison de tolérance" (19).
C'est donc à la secrétaire qu'il exposa son projet de laisser désormais "suspendre ses gonasses" (20) dans les prés environnants afin, par une culture sans OGM, de pouvoir faire pousser ses céréales complètes en n'y ajoutant que du "concentré de miasmes putrides" (21).
Inculte sur le sujet, la secrétaire lui conseilla de s'adresser au "locataire du clocher" (22) qui dans ce village faisait aussi fonction de précepteur, car suffisamment instruit pour faire progresser les quelques "intermittents de la raison" (23) renvoyés de toutes les écoles publiques du voisinage.
Mais Urbain manqua vraiment de chance ce jour là, car le titulaire était également absent. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de quitter son presbytère en emportant les burettes et la bouteille de vin de messe.
Ce fut Colline, la jeune bonne du curé qui écouta alors cet "afficheur d'égo 3 par 4" (24). Il essaya de la convaincre de l'intérêt du projet, mais cela ne rentrait visiblement pas dans le champ des perspectives de la donzelle. Élevée à la campagne, n'ayant connu que les chemins croteux, elle avait pris des cours par correspondance entre Chatelet et République, car elle rêvait de monter à Paris.
(18) en goguette ; (19) bordel ; (20) couilles ; (21) fumier ; (22) le curé ; (23) branques ; (24) frimeur.
Ils restèrent un moment ensemble, attendant le retour du prêcheur, comme "éprouvant quelques difficultés à saisir les enjeux de la situation" (25). Ils étaient confrontés dans leurs têtes à une "désorganisation de leurs systèmes référentiels" (26).
De retour et de concert, le maire et le curé qui revenaient du diable vauvert, eurent droit à un dernier exposé des illusions respectives de la bonne et du jeunot.
Avaient-ils passé l'après-midi ensemble, tel Pépone et Don Camillo réconciliés, nul ne le saura. Mais ils prièrent la jeunesse "d'aller voir ailleurs" (27).
L'histoire ne dit pas si les projets respectifs de nos deux tourtereaux, "sortis d'une altération de leurs facultés cognitives" (28), réussirent à voir le jour, ou si "manoeuvrés dans l'illusion ils les conduisirent dans une impasse" (29).
(25) des abrutis ; (26) c'était le bordel ; (27) aller au diable : (28) un peu cinglé ; (29) se faire entuber.
___ ___ ___ ___ ___ ___
(JPDY) écrit le 3 février 2009
Ce petit récit de l'auteur du présent blog, doit beaucoup à Gilles Guilleron, auteur du "Petit livre des Gros mots" (a) dont, outre les définitions, il donne des variantes en "registre soutenu" qui ont été utilisées tout au long du présent récit, en italiques.
(a) First Editions - www.efirst.com
mardi 3 décembre 2013
PROTEGEONS LES ABEILLES
71% des cultures les plus fréquentes dans le monde sont pollinisées par les abeilles, selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Du coup, si elles venaient à disparaître, il n’y aurait plus grand chose dans l’assiette. Fleur, insecte, pollinisation, gueuleton…quels sont les liens entre tout ce petit monde ? Petite leçon de sciences naturelles express.
Ça
fait mille fois qu’on vous le dit : les
insectes pollinisateurs foutent le camp et c’est pas bon pour votre karma
nutritionnel. Sans abeilles et
bourdons, adieu les 5 à 10 fruits différents par jour. Vous
avez bien enregistré le message mais en même temps, vous n’avez jamais vraiment
compris pourquoi.
|
Passons à l’explication. S’il n’y avait pas de fleur il n’y aurait pas d’insecte et s’il n’y avait pas d’insecte il n’y aurait pas de fleur. Oui parce que ces deux tourtereaux pratiquent l’économie du partage depuis toujours. Entre eux deux, c’est donnant-donnant. Tu m’donnes, ch’ti donne. Alors qui file quoi ? Les fleurs offrent le couvert. Pour les marguerites, le repas, délicieux nectar sucré, se trouve dans leurs cœurs jaunes, bien visibles. Les bourdons s’y posent en toute tranquillité et sirotent paisiblement. Pour capter le nectar du trèfle, c’est différent, il faut être équipé d’une grande trompe et boire à la paille. L’exercice est donc réservé aux papillons.
En fait chaque type de fleurs attire une espèce d’insectes différente, la nature est bien faite.
Une fois repus, les insectes doivent rendre leur service. Leur métier ? Transporteur de semences. . Lorsqu’une abeille butine, elle se frotte aux étamines (l’organe mâle de la fleur qui produit le pollen) et généralement se fout du pollen partout. Alors quand elle arrive toute barbouillée sur d’autres fleurs de la même espèce, elle s’en déleste sans même sans rendre compte. Le grain de pollen arrive sur le pistil (l’organe femelle de la fleur), happé par un stigmate tout collant (un genre de renflement en haut du pistil). Le pollen, super héros végétal, déploie son mât de pompier pour glisser au cœur de l’ovaire qui contient l’ovule. Et là bingo : il y a fécondation. Pollen + ovule = petite graine, le pépin de nos poires ou de nos raisins. Vous suivez ? Et comment tout ça devient un fruit ? Eh bien quand l’ovule est fécondée, la paroi de l’ovaire se modifie pour devenir fruit. En fait, une pomme n’est rien d’autre qu’un ovaire qui mute, on avait rarement vu les choses comme ça.
Ceux qui suivent se demanderont pourquoi la plupart des fleurs équipées d’organes mâles et d’organes femelles ne se débrouillent pas toutes seules. Peut-être parce que ça manquerait de magie. Quoi qu’il en soit, la plupart des espèces ont besoin d’une fécondation croisée, d’arbre en arbre. Et pour cela ne peuvent compter que sur le vent ou sur les insectes pollinisateurs.
Ce Texte n'est pas de l'auteur du présent blog, mais d' Hélène, publié le 25.02.2013 sur le "blog.laruchequiditoui.fr" .
Quand "LE REPUBLICAIN LORRAIN" vous en parle
Les PESTICIDES, en titre, n'auraient ils pas plus inciter à la lecture, plutôt que d'essayer de faire "savant" avec les "néonicotinoïdes"
PIERRE RABI et les COLIBRIS
lundi 2 décembre 2013
A LA SORTIE DU THEATRE
LE CASTING
Il y a quelques jours, mon agent m'a inscrit à un casting, afin que j'y postule comme comédien dans une pièce de théâtre. Je me suis donc présenté devant un jury qui m'a donné les indications sur le rôle envisagé et le déroulement de l'audition.
La scène se passe dans l'une des grandes pièces d'un appartement. Aménagée comme une suite, s'y trouvent : un lit double, des fauteuils, une table basse, des chaises, le tout rehaussé d'un éclairage tamisé.
Le personnage à interpréter doit accueillir des visiteurs avec beaucoup d'amabilité et de remerciements pour les cadeaux qu'ils lui offrent.
Après les derniers conseils de mon agent, je suis donc entré en scène, texte à la main pour ne manquer aucun des dialogues. C'est le jury, trois personnes qui jouent les rôles des visiteurs.
A leur entrée sur le plateau, je me lève prestement et les accueille chaleureusement en les priant de s'installer. D'entrée ils me donnent quelques paquets-cadeaux pour sceller notre amitié.
Je les ouvre avec précaution, les cartons étant bien protégés par différents papiers de couleurs, tous plus décorés les uns que les autres.
Je feins la surprise et les remercie vivement de ces présents, puis les invite à prendre thé ou café, que mon valet de chambre de comédie va leur préparer.
Nous devisons gaiement et échangeons des nouvelles de nos amis communs, tout en trempant quelques spéculos dans nos tasses respectives, le petit doigt toujours levé comme il convient en société.
Satisfait de cette prestation, le jury met fin à l'audition et me propose de nous retrouver le lendemain pour une répétition destinée à confirmer leur impression favorable.
Le lendemain dons, je m'apprête à reprendre la scène quand mon agent me prodigue ses derniers conseils. "Surtout, dit-il, soit agréable, poli, révérencieux, comme tu as interprété le rôle hier. Il faut qu'il s'assurent de ta capacité à mettre la même émotion lors de chaque représentation".
Je m'installe dans le décor mais, dans l'attente de mes visiteurs, je songe à une autre stratégie. Pensant que pour apprécier mes talents d'acteur, il faut que mon interprétation soit différente; je décide à contrario de jouer la scène sur un ton plutôt désagréable. Je vais même jusqu'à bouger les meubles de place, laissant le tout dans un désordre indescriptible.
La deuxième audition débute à l'arrivée de mes visiteurs. Je les accueille froidement, laissant entendre que leur visite à l'improviste me dérange. Je leur propose à peine de s'asseoir, ce qu'ils font néanmoins, en me tendant les paquets-cadeaux fournis par le régisseur. Je feins de trouver leurs emballages de mauvais goût et les pose sur la table sans même les déballer.
Mon agent assis dans la salle est blême de surprise. Il me fait des grands signes voulant me signifier de changer d'attitude. Je n'en poursuis pas moins ma stratégie en ne répondant qu'évasivement aux nouvelles qui me sont données de nos amis censés être communs.
Je remarque la surprise du jury qui, cependant, "joue le jeu" et trouve parfois plaisants mes propos improvisés. Un des membres du jury est même pris d'un fou rire, comprenant pourquoi "je la joue mauvaise" et se met aussi à jouer les visiteurs "pot de colle" et "casse-pieds".
Pour moi, ça semble gagné, j'en suis intérieurement heureux.
La scène terminée, mon agent se précipite pour raccompagner le jury, se confondant en excuses pour essayer de "rattraper le coup". Je les voie tous disparaître ne sachent quelle décision va être prise quant à mon embauche.
Je ne le saurai d'ailleurs jamais, car c'est à ce moment là que je me suis réveillé.
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